Date de mise à jour : 08.02.22
ESPERAL®
Le disulfirame est un inhibiteur de l’acétaldéhyde-déshydrogénase. Il entraîne un effet antabuse en cas de prise concomitante d’alcool.
Il est utilisé comme adjuvant à la prévention des rechutes au cours de l’alcoolo-dépendance.
Ses principaux effets secondaires sont neurologiques (polynévrite, neuropathie optique) et hépatiques.
Pour la prise en charge du sujet alcoolo-dépendant voir HAS.
ETAT DES CONNAISSANCES
- Les données publiées chez les femmes enceintes exposées au disulfirame sont peu nombreuses mais aucun élément inquiétant n’est retenu à ce jour.
- Il n’y a pas d’étude de tératogenèse bien conduite chez l’animal.
EN PRATIQUE
| Le maintien de l’abstinence alcoolique en cours de grossesse est primordial en raison des conséquences graves de l’alcool pour le fœtus |
- En prévision d’une grossesse / En préconceptionnel
- On préférera interrompre le disulfirame en prévision d’une grossesse.
- D’autres aides au maintien du sevrage alcoolique pourront être proposées comme l’acamprosate ou la naltrexone.
- Découverte d’une grossesse pendant le traitement
- Rassurer la patiente quant au risque malformatif du disulfirame.
- On préférera interrompre le disulfirame.
- D’autres aides au maintien du sevrage alcoolique pourront être proposées comme l’acamprosate ou la naltrexone.
- Traiter une femme enceinte
- On préférera utiliser une autre molécule dans le maintien du sevrage alcoolique, comme l’acamprosate ou la naltrexone.
Si une de vos patientes est exposée au disulfirame en cours de grossesse, nous vous invitons à prendre contact avec le CRAT afin d’enrichir les connaissances sur ce médicament chez la femme enceinte.
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Disulfirame – Allaitement
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