Hypnotiques – Grossesse

Date de mise à jour : 04.04.2024

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La prescription d’un hypnotique ne doit pas être banalisée (HAS), d’autant plus chez la femme enceinte.

Si la mise en place de mesures non pharmacologiques pour lutter contre les troubles du sommeil n’est pas suffisante, la prescription d’un hypnotique est envisageable pour une durée aussi brève que possible.

On s’assurera également de l’absence de dépression ou d’une autre pathologie sous-jacente à l’origine du trouble du sommeil.

EN PRATIQUE

Si un hypnotique est nécessaire, on choisira quel que soit le terme de la grossesse et pour la durée de traitement la plus courte possible :
- la doxylamine (Donormyl®) (antiH1 sédatif)
- ou une benzodiazépine apparentée :
  - la zopiclone (Imovane®)
  - le zolpidem (Stilnox®, prescription sécurisée).
En cas d’utilisation d’un hypnotique avant l’accouchement, en informer l’équipe de la maternité.
Pour plus d’information sur chaque molécule, consulter la page dédiée sur notre site.

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