Date de mise à jour : 08.02.22
AOTAL®
L’acamprosate est utilisé dans le maintien de l’abstinence chez le patient alcoolo-dépendant.
L’acamprosate n’entraîne pas d’effet antabuse.
Sa demi-vie d’élimination plasmatique est longue (15 à 30 heures). Il s’élimine donc du plasma en 3 à 7 jours.
Parmi ses effets indésirables figurent notamment des troubles gastro-intestinaux (diarrhée, nausées, vomissements…).
Pour la prise en charge du sujet alcoolo-dépendant voir HAS.
ETAT DES CONNAISSANCES
- Les données publiées chez les femmes enceintes exposées à l’acamprosate en cours de grossesse sont peu nombreuses mais aucun élément inquiétant n’a été signalé à ce jour.
- L’acamprosate n’est pas tératogène chez l’animal.
EN PRATIQUE
Le maintien de l’abstinence alcoolique en cours de grossesse est primordial en raison des conséquences graves de l’alcool pour le fœtus |
- En prévision d’une grossesse / En préconceptionnel
- Il est déconseillé d’interrompre l’acamprosate en prévision d’une grossesse si l’on n’est pas absolument sûr que la patiente puisse rester sevrée de l’alcool sans traitement.
- Découverte d’une grossesse pendant le traitement
- Rassurer la patiente quant au risque malformatif de l’acamprosate.
- La poursuite de l’acamprosate est possible quel que soit le terme de la grossesse si l’on n’est pas absolument sûr que la patiente puisse rester sevrée de l’alcool sans traitement.
- Traiter une femme enceinte
- L’utilisation de l’acamprosate est possible quel que soit le terme de la grossesse si l’on n’est pas absolument sûr que la patiente puisse rester sevrée de l’alcool sans traitement.
Si une de vos patientes est exposée à l’acamprosate en cours de grossesse, nous vous invitons à prendre contact avec le CRAT afin d’enrichir les connaissances sur ce médicament chez la femme enceinte.
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Acamprosate – Allaitement
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Seuls quelques noms de spécialités sont mentionnés dans ce site. Cette liste est indicative et n’est pas exhaustive.