Date de mise à jour : 15.03.23
NORPROLAC®
Le quinagolide est un agoniste D2 dopaminergique sélectif, non dérivé de l’ergot de seigle.
Il est utilisé dans l’hyperprolactinémie.
ETAT DES CONNAISSANCES
- Aspect malformatif
- Les données publiées chez les femmes enceintes exposées au quinagolide au 1er trimestre de la grossesse sont peu nombreuses mais aucun effet malformatif particulier attribuable au traitement n’a été rapporté à ce jour.
- Le quinagolide n’est pas tératogène chez l’animal.
- Aspect fœtal et néonatal
- Au 2ème et/ou au 3ème trimestre de la grossesse, les données publiées chez les femmes enceintes exposées au quinagolide sont quasi-inexistantes mais aucun effet fœtal ou néonatal particulier attribuable au traitement n’a été rapporté à ce jour.
EN PRATIQUE
- En prévision d’une grossesse / En préconceptionnel
- Prévoir une consultation préconceptionnelle pour réévaluer la stratégie thérapeutique en vue d’une future grossesse.
- Le quinagolide peut être poursuivi jusqu’au diagnostic le plus précoce possible de la grossesse.
- Découverte d’une grossesse pendant le traitement
- Rassurer la patiente quant au risque malformatif du quinagolide.
- Si la poursuite d’un traitement est nécessaire : voir ci-dessous « Traiter une femme enceinte ».
- Traiter une femme enceinte
- Si un agoniste dopaminergique est nécessaire, on préférera, si possible, utiliser la bromocriptine ou la cabergoline, mieux connues chez la femme enceinte.
- Si ces options sont inefficaces ou mal tolérées, l’utilisation du quinagolide est envisageable quel que soit le terme de la grossesse.
- La surveillance des adénomes hypophysaires doit être poursuivie en cours de grossesse (clinique, IRM).
Seuls quelques noms de spécialités sont mentionnés dans ce site. Cette liste est indicative et n’est pas exhaustive.