Date de mise à jour : 07.11.2024
EN PRATIQUE
- Au vu des données disponibles sur les antalgiques et l’allaitement (cf. Etat des connaissances de chaque molécule):
1 – DOULEUR ET INFLAMMATION
Selon la nature et l’intensité de la douleur :
L’utilisation du TENS est possible chez une femme qui allaite (cf. Neurostimulation électrique transcutanée (TENS) – Allaitement).
Parmi les médicaments, on choisira si possible en 1ère intention un antalgique de palier 1 ou un corticoïde, avant d’envisager l’utilisation d’un antalgique de palier 2 ou 3.
- Antalgiques non opiacés et AINS (palier 1)
- On peut choisir l’une des molécules suivantes en cours d’allaitement :
- Le paracétamol
- L’ibuprofène
- Le kétoprofène
- Le flurbiprofène
- Le diclofénac
- Le célécoxib
- L’aspirine en prise unique.
- On peut choisir l’une des molécules suivantes en cours d’allaitement :
- Antalgiques opiacés faibles (palier 2), si un palier 1 ne convient pas (cf. ci-dessus)
- Tramadol :
- Dans les 4 premiers jours qui suivent l’accouchement l’utilisation du tramadol par voie orale est possible chez une femme qui allaite.
- Au-delà de cette période, si un opiacé faible s’avère indispensable, un traitement par tramadol peut être envisagé chez une femme en cours d’allaitement à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible.
- Codéine :
- Si la prescription d’un antalgique opiacé faible s’avère indispensable chez une femme qui allaite, un traitement par codéine peut être envisagé à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. En cas de mauvaise tolérance chez la mère et a fortiori chez son nouveau-né (sédation, nausées…), la codéine sera arrêtée.
- Tramadol :
- Antalgiques opioïdes mixtes ou forts (palier 3)
- Dans les 3 jours qui suivent l’accouchement :
- L’utilisation de la nalbuphine ou de la morphine est possible.
- Au-delà de ces 3 jours, si un traitement par un antalgique de palier 3 est nécessaire :
- L’allaitement sera suspendu.
- Dans les 3 jours qui suivent l’accouchement :
- Corticoïdes
- Les corticoïdes peuvent être utilisés chez la femme allaitante quelles que soient leurs voies d’administration et leurs posologies (cf. Corticoïdes – Allaitement).
2 – DOULEURS NEUROPATHIQUES
- Les traitements suivants sont utilisables pour traiter les douleurs neuropathiques en cours d’allaitement (ordre alphabétique, consultez chaque page pour plus d’information) :
- L’amitriptyline(Laroxyl®).
- La clomipramine (Anafranil®)
- La duloxétine (Cymbalata®).
- La gabapentine (Neurontin®).
- L’imipramine (Tofranil®).
- Le TENS.
- La lidocaïne en emplâtre (Versatis®).
3- MIGRAINE
- Consulter la fiche Anti-migraineux – Allaitement
Consulter aussi sur notre site
Antalgiques – Grossesse
Seuls quelques noms de spécialités sont mentionnés dans ce site. Cette liste est indicative et n’est pas exhaustive.