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Anxiolytiques et grossesse


Mise à jour : 26 octobre 2020



Pour en savoir plus :

-  La prescription d’un anxiolytique ne doit pas être banalisée, d’autant plus chez la femme enceinte.
-  Avant la prescription d’un anxiolytique il peut être utile d’envisager d’autres stratégies thérapeutiques, y compris non médicamenteuses (cf. HAS).
-  Rappelons que :

  • Dans les troubles anxieux généralisés et le trouble panique, on pourra utiliser un antidépresseur.
  • Si un anxiolytique est indispensable, on choisira la posologie minimum efficace pour la durée du traitement la plus courte possible.
  • On évitera d’associer plusieurs benzodiazépines.

EN PRATIQUE

  • Si un anxiolytique est indispensable, on préfèrera si possible et quel que soit le terme de la grossesse, à posologie minimum efficace et pour la durée la plus courte possible (par ordre alphabétique) :
  • Si un anxiolytique est poursuivi jusqu’à l’accouchement, l’équipe de la maternité devra être informée du traitement maternel (survenue éventuelle de signes d’imprégnation néonatale pour les benzodiazépines et l’hydroxyzine et/ou d’un syndrome de sevrage pour les benzodiazépines, cf. « Etat des connaissances » sur chaque page dédiée).
    • Suivi de l’enfant à long terme :
      • Bien qu’aucun élément inquiétant particulier n’ait été retenu à ce jour avec les benzodiazépines, comme pour tout enfant exposé à un médicament du système nerveux central de façon chronique pendant son développement intra-utérin, de principe, il conviendra d’être attentif à l’évolution de son neurodéveloppement.
  • Pour le choix d’un autre anxiolytique, consulter sa page dans le site.