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Prégabaline dans la douleur neuropathique - Grossesse et allaitement


Mise à jour : 22 juillet 2022



Pour en savoir plus :

  • En prévision d’une grossesse / En préconceptionnel
    • Une consultation préconceptionnelle est souhaitable afin :
      • de réévaluer le bien-fondé de la poursuite du traitement en vue d’une future grossesse.
      • d’informer la patiente de l’état des connaissances relatif à la prégabaline.
    • Si un traitement de la douleur neuropathique est nécessaire, l’utilisation de la prégabaline est possible dans la perspective d’une grossesse.
  • Découverte d’une grossesse pendant le traitement
    • Rassurez la patiente quant au risque malformatif de la prégabaline.
    • Pour la suite de la grossesse, voir "Traiter une femme enceinte".
  • Traiter une femme enceinte
    • Si un traitement de la douleur neuropathique est nécessaire, l’utilisation de la prégabaline est possible quel que soit le terme de la grossesse
    • En cas de poursuite de la prégabaline jusqu’à l’accouchement, les intervenants prenant en charge le nouveau-né seront de principe informés du traitement maternel afin d’adapter sa prise en charge (risque théorique de sédation).
    • Suivi à long terme des enfants exposés in utero :
      • Bien qu’aucun effet particulier ne soit décrit à ce jour avec la prégabaline (cf. Etat des connaissances), comme pour tout enfant exposé à un médicament du système nerveux central de façon chronique pendant son développement intra-utérin, de principe, il conviendra d’être attentif à l’évolution de son neurodéveloppement.
  • Allaitement
    • La quantité de prégabaline ingérée par l’enfant via le lait est de l’ordre de 7% de la dose maternelle (en mg/kg) (dosages réalisés chez une dizaine de femmes qui n’ont pas allaité).
    • Il n’y a pas de donnée publiée sur des enfants allaités par des mères sous prégabaline.
    • Compte tenu de ces éléments, on préférera utiliser un traitement de la douleur neuropathique mieux connu en cours d’allaitement.